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Comment isoler un mur extérieur enterré ?

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  • Publication publiée :20/10/2022
  • Dernière modification de la publication :27/01/2023
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demande de devis isolation thermique exterieur

Une maison, son intérieur et ses habitants subissent généralement les effets de variation du climat : la pluie, la chaleur ou encore le froid. Tous ces changements font parfois que les fondations, la résistance thermique ou les autres installations de la maison sont fragilisées. Il est de ce fait essentiel de réviser ou de renforcer régulièrement non seulement l’isolation de la toiture, ou celle des murs, mais aussi celle des murs enterrés. Qu’est-ce qu’un mur enterré ? Quelles en sont les caractéristiques, et pourquoi l’isoler ? Mais aussi quels matériaux privilégier pour ce cas ? Et quelle méthode d’isolation utiliser ? Voyons en détail ces points pour vous aiguiller dans votre isolation thermique des murs extérieurs enterrés.

Définir la notion de mur enterré

Si le terme « mur enterré » peut paraître un peu obscur, ce dernier a pourtant bien de l’importance dans la structure d’une habitation. Comment le définir ? Quelles caractéristiques présente-t-il ? Quels en sont les différents types d’isolation et pourquoi l’isoler ? Voici les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans la première partie de cet article.

Qu’est-ce qu’un mur enterré ?

Un mur enterré, comme son nom l’indique, est la partie inférieure d’un bâtiment, qui est donc enterrée dans le sol, que ce soit complètement ou partiellement. Dans le jargon, on appelle également cela un mur de soubassement.

C’est donc directement sur les fondations du bâtiment que reposent les murs enterrés d’une maison. Ainsi, ces murs s’étendent généralement des fondations jusqu’au plancher de la maison. On comprend donc bien vite ici que les murs enterrés sont des murs essentiels à la structure de la maison. Ils permettent en effet de soutenir non seulement les murs porteurs, mais également les murs de façade.

Ainsi, lors des fondations d’une habitation, les murs de soubassement doivent répondre à quelques critères afin de pouvoir assurer une bonne isolation thermique dans le bâtiment. En effet, il est essentiel que les murs enterrés soient à la fois : résistants à l’eau, et dotés d’isolants thermiques.

Quels sont les différents types de murs enterrés ?

Il est possible de distinguer trois types de soubassements différents ; et dont chacun remplit des fonctions et des coûts un peu distincts :

  • Le soubassement de type hérisson : il s’agit ici tout simplement de poser le sol du niveau rez-de-chaussée du logement directement sur les fondations. C’est l’option la plus basique, et ainsi la moins coûteuse des trois.
  • Le soubassement de type vide sanitaire : avec cette option, on laisse au minimum 20 centimètres d’espace entre le sol et les fondations. Ce qui permet de limiter les possibilités d’inondations ou d’infiltrations d’eau par exemple.
  • Le soubassement de type sous-sol : dans ce cas, il est question de creuser le sol pour aménager un espace habitable supplémentaire. Cette option est sans aucun doute la plus onéreuse, mais elle reste très répandue de nos jours.

Pourquoi isoler un mur enterré ?

S’il est primordial de bien isoler les murs d’un bâtiment, ça l’est davantage pour les murs enterrés. Et pour cause, ces derniers doivent être capables de résister à l’eau, mais aussi au froid. En effet, à partir d’une certaine profondeur dans le sol, ce sont des aléas auxquels un mur peut avoir à faire face. Il faut donc que le mur enterré puisse offrir à la fois une protection contre la pression hydrostatique de l’eau et une protection thermique.

Si malencontreusement des murs enterrés sont mal isolés, alors cela pourrait engendrer l’apparition de ponts thermiques. Ces derniers sont alors eux-mêmes générateurs de déperditions thermiques. Et qui dit pertes de chaleur, dit logement moins confortable : ceci en été comme en hiver d’ailleurs. Cela entraîne par la suite une croissance de la consommation en énergie, donc une facture d’énergie plus importante. On peut donc dire in fine qu’une bonne isolation des murs enterrés d’une habitation permet de réaliser des économies, en termes d’énergie et donc en termes de finances.

Vue d'une isolation d'un mur enterré

Isoler un mur enterré

Nous venons de le démontrer : l’isolation d’un mur enterré est très importante pour assurer un confort au sein de l’habitation, au cours des années. Il s’agira dans cette seconde partie d’identifier les matériaux intéressants à utiliser pour l’isolation de ce type de mur, mais aussi de se questionner quant à la méthode d’isolation la plus adaptée selon la situation.

Quels sont les matériaux adaptés pour l’isolation d’un mur enterré ?

Aujourd’hui, plusieurs matériaux sont à la disposition de ceux qui souhaitent faire isoler un mur enterré. Voici une liste des matériaux les plus prisés pour ce type d’isolation :

  • Le plâtre ou le ciment ;
  • Les isolants naturels : la chaux, le chanvre, le liège expansé ;
  • Les différentes laines : de bois, de roche, de verre ;
  • Le polystyrène : expansé (PSE) ou extrudé ;
  • Le polyuréthane.

Au vu de l’importance du sujet, et pour être sûr de faire le bon choix, il est largement conseillé de bien se renseigner au préalable avant de choisir un matériau. Le mieux étant encore de faire appel à un professionnel du secteur pour un résultat de qualité assurée.

Pour cela, vous pouvez passer par le site https://travaux-isolation-exterieur.fr par exemple. Ce dernier vous permettra en effet d’obtenir des devis de plusieurs entreprises ou artisans sur la base d’une demande initiale, et ainsi de pouvoir bénéficier de leur expertise et de leurs conseils sur votre situation précise.

Ouvriers réalisant une isolation d'un mur enterré

Quelle méthode d’isolation pour isoler un mur enterré ?

Comme pour toute partie d’un bâtiment, il existe deux grandes méthodes d’isolation : l’isolation par l’intérieur ou l’isolation par l’extérieur. Il convient donc de peser les avantages et les inconvénients de chaque technique d’isolation pour un mur enterré.

Concernant l’isolation par l’intérieur, ce procédé consiste à ajouter directement à votre mur initial le matériau isolant choisi au préalable. Si isoler un mur enterré par l’intérieur est la moins chère des deux options, c’est toutefois la technique qui inclut une perte de la surface habitable non négligeable. Il faut également souligner le fait que l’isolation thermique avec cette méthode est en général connue pour être moins performante qu’avec une isolation par l’extérieur.

La technique d’isolation par l’extérieur, quant à elle, est, il est vrai plus onéreuse, mais aussi souvent bien plus efficace. C’est d’ailleurs ce procédé qui est conseillé dans le cas de constructions neuves. Il permet en effet de bénéficier d’une très bonne protection thermique, tout en gardant la totalité de la superficie habitable à l’intérieur du bâtiment. Ceci puisqu’en principe, les travaux d’isolation consistent ici à poser l’isolant en extérieur le long des murs, et ce, dans les fondations.

Si vous avez encore des doutes sur la méthode à choisir, n’hésitez pas à nous consulter.

Finalement, les murs enterrés ou de soubassement constituent la base d’une habitation, c’est pourquoi il convient de bien les isoler. Le choix des matériaux est la première étape importante de ce processus : et il y a du choix entre isolants naturels, minéraux, ou encore synthétiques. La seconde étape est le choix de la technique d’isolation : par l’intérieur ou par l’extérieur. Cette dernière étant certes plus coûteuse, mais également plus efficace, c’est généralement vers celle-ci que le choix se porte. Et au vu de l’importance de l’isolation des murs enterrés, sachez qu’un professionnel reste la personne la plus apte à répondre à vos questions et à vous conseiller en fonction de votre cas.

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