Vous souhaitez limiter les déperditions énergétiques, améliorer le confort thermique et rénover les façades extérieures de votre maison ? L’isolation par l’extérieur se pose comme LA formule gagnante. Les enjeux d’un tel procédé sont tellement nombreux. Dans ce sillage, nous pouvons noter la valorisation et l’embellissement de l’aspect extérieur de votre logement, la réduction substantielle de la facture de chauffage, la préservation et l’ajustement du confort thermique de l’espace habitable, etc. L’isolation des murs extérieurs est une technique d’isolation obtenue par un revêtement des murs extérieurs avec un manteau isolant, dans l’optique d’éliminer les ponts thermiques. L’isolation thermique par l’extérieur est indiquée dans des cas de figure bien déterminés. Autrement dit, elle se présente comme une solution idéale dans des situations précises. Faisons le point sur l’implémentation de ce procédé et les circonstances qui lui sont favorables !
Isolation par l’extérieur : une solution convenable en cas de « petite » surface habitable
Le premier point est que l’isolation par l’extérieur conserve l’intégrité de la surface interne d’habitation. A contrario, réalisée par l’intérieur, l’isolation s’arroge une portion de l’espace habitable (environ 5 %). La constitution de l’enveloppe thermique isolante depuis l’extérieur ne nécessite aucune retouche à la décoration interne du logement. La peinture, les tapisseries et tous les accessoires internes restent intacts et n’ont pas à être rénovés ou déplacés. Il en va de même des installations électriques (prises électriques, interrupteurs,…) et de chauffage (convecteurs, radiateurs). Par conséquent, vous n’êtes pas importuné par les travaux d’isolation lorsqu’ils sont accomplis par l’extérieur. Il vous est impossible de déménager pour réaliser des travaux d’isolation thermique par l’intérieur (ITI) ? Alors, optez pour cette forme d’isolation ! Vous pouvez procéder de la même manière si vous souhaitez absolument garder la même surface habitable.
À côté des réalités évoquées, soulignons que ce type d’isolation relève à la fois le confort intérieur en été mais également en hiver ! En hiver, les parois des murs constituent une importante source de déperdition, en cas de non isolation : 20 à 25 %. L’isolation des murs extérieurs limite ce phénomène de manière significative et retient les charges calorifiques à l’intérieur du logement. En été, cette isolation conserve l’épaisseur des murs à l’intérieur, ce qui se traduit par une atmosphère rafraichissante dans la maison. Au final, que ce soit en hiver ou en été, en cas de contrainte de surface habitable, l’isolation par l’extérieur est une approche optimale. L’isolation thermique par l’extérieur est idéale en toute saison !
Le bon moment pour réaliser une isolation par l’extérieur : le printemps
Réalisés au moment le plus opportun de l’année, les travaux d’isolation par l’extérieur débouchent sur des résultats satisfaisants et rapides, pour le plus grand confort des occupants de la maison. À ce propos, le printemps est considéré comme le retour de la douceur des températures, après une période marquée par une fraicheur extrême (hiver) et avant une saison de plus en plus impacté par une chaleur caniculaire (été). En effet, les températures de plus en plus extrêmes de l’hiver et de l’été portent souvent un sérieux coup aux performance d’une isolation thermique par l’extérieur. Elles diminuent leur efficacité et compromettent l’appréciation de leurs résultats, du fait des températures élevées. En marge de cette réalité, relevons un autre atout essentiel du printemps : l’allongement de la durée des journées. Ainsi, il est possible de profiter au maximum de la lumière naturelle du jour, afin de la mettre au bénéfice des opérations d’isolation thermique par l’extérieur.
Avant de procéder au revêtement des murs extérieurs de l’habitation, le traitement des combles, toits et plafonds, en tant que premières sources de déperdition thermique (25 à 30 %), est prioritaire. En hiver et en été, cette situation occasionne respectivement un abaissement et une augmentation de la température interne de la maison, entamant ainsi son confort. En conséquence, avec une mauvaise isolation, la climatisation s’accélère en été et le chauffage s’amplifie en hiver. Vous aurez compris que cela n’a d’effet que de faire enfler votre facture d’énergie ! Pour éviter le désagrément d’une isolation foireuse, la mise en place de cette opération est donc à privilégiée au printemps. Toutefois, l’automne est, pour les mêmes raisons, une saison qui peut aussi être opportune au lancement des travaux.
Un moment acceptable pour réaliser une isolation par l’extérieur : l’automne
À défaut du printemps, l’automne se présente comme une période de substitution pour des travaux d’isolation par l’extérieur. En réalité, après les mois de mars, avril et mai, qui marquent le printemps, la période immédiatement antérieure à l’hiver est propice aux travaux de rénovation ou d’amélioration énergétique. Dans cette période, les températures glaciales ne sont pas encore présentes (surtout au début de l’automne, de septembre à octobre). Vous pouvez en profiter avant l’arrivée de l’hiver, en prenant le soin d’achever vos travaux à temps. Faute de quoi, vous vous exposez aux sensations d’inconfort et à l’échec de vos projets d’optimisation énergétique. Les économies d’énergie doivent absolument être opérationnelles dès les prémices de la saison froide, avec pour but la réduction de vos besoins de chauffage. En somme, le climat est un facteur important dans la détermination du moment idéal pour la réalisation des travaux énergétiques. Néanmoins, il convient également de prendre en compte l’état de vétusté du logement à rénover ou aménager dans son volet thermique.
La nécessité de réaliser une isolation par l’extérieur en cas de vétusté de l’habitation
Encore plus qu’un logement neuf, une habitation ancienne a des exigences impératives pour sa rénovation ou son aménagement énergétique. Avec le temps, ses performances thermiques ont forcément décliné, si elle a fait l’objet d’une isolation au moment de sa construction. Il convient donc de recommencer toute l’opération mais… par l’extérieur. Après plusieurs années sans travaux de rénovation, le bon moment pour les travaux d’isolation arrive forcément. De nombreux paramètres militent en faveur de cette initiative :
- L’isolation thermique a une incidence positive sur l’environnement. Il s’agit assurément d’un acte écologique significatif. Telle est la justification des aides gouvernementales.
- Les aides d’état sont nombreuses et adaptées aux travaux que vous envisagez de réaliser. Elles s’articulent autour de subventions financières, de prêt à taux zéro et des réductions d’impôts.
- Les travaux d’isolation thermique par l’extérieur constituent pour le logement une plus-value essentielle à sa valeur foncière. Cette plus-value concerne la performance énergétique mais comprend également l’esthétique de sa façade. Votre patrimoine s’en trouve revalorisé.
- Avec la hausse continue du prix de l’électricité et du gaz, vous avez les moyens de limiter votre consommation et de fait, la montant de vos factures. Avec l’isolation des murs extérieurs, vous croirez enfin que la meilleure énergie est celle que vous ne consommez pas !
Au demeurant, l’isolation par l’extérieur implique des travaux complexes et exigeants. C’est également un investissement couteux, qui ne s’improvise pas. Vous pouvez rentabiliser plus précocement cette opération en choisissant le moment opportun pour les réaliser. Mieux vous choisissez ce moment, meilleure sera le temps du chantier et plus vite vous apprécierez le confort de votre isolation des murs extérieurs.